La fiscalité des crypto-actifs
Si le monde des crypto-actifs peut sembler complexe, voire quelque peu mystérieux, la conférence devant les membres d’Ecofin Club Luxembourg donnée le mois dernier par Me Typhanie Afschrift a eu le mérite de rendre cet univers, et toutes ses implications, notamment fiscales, davantage accessible.
En décrivant les implications fiscales qui entourent ces nouveaux acteurs du marché, l’orateur ouvre des perspectives à ceux qui souhaiteraient investir dans ces actifs cryptos.
Qu’est-ce qu’un actif crypto?
D’emblée, l’avocate, inscrite notamment au Barreau de Luxembourg, nous a éclairé sur les différents types d’actifs cryptos :
- les cryptomonnaies : des actifs comme le très connu Bitcoin, qui ne reposent pas sur des valeurs réelles.
- les crypto-actifs adossés : ces derniers sont sans doute un peu plus «rassurants», étant soutenus par des biens tangibles.
- les jetons d’investissement (token) : des produits qui représentent des droits financiers, utiliser par exemple pour diversifier un portefeuille.
- des avoirs virtuels : ces types d’actifs s’ancrent dans le métavers, une dimension numérique «où tout est possible»
Volatilité et blockchain
Le Bitcoin, souvent critiqué pour sa volatilité, est un bon exemple. Me Afschrift souligne toutefois que cette instabilité ne concerne pas que les crypto-actifs, certaines monnaies traditionnelles ( la livre libanaise est incidemment citée) pouvant, elles aussi, connaître «de vertigineux écarts.» L’oratrice enchaina ensuite sur la technologie de la blockchain (registres distribués) qui n’aurait pour elle que des avantages pour le monde financier. Et Me Afschrift de détailler plusieurs de ces avantages : la sécurité renforcée (plus de tranquillité d’esprit grâce à la décentralisation et à la protection des transactions), la contraction des intermédiaires (processus plus rapides et moins de coûts pour les banques) ou encore une meilleure liquidité «puisque tout le monde a accès à cette technologie, ce qui favorise l’inclusion financière.»
Pas de doute pour la fiscaliste: «La blockchain est une opportunité plutôt qu’une menace pour le secteur bancaire».

Hugo Leblud
Journaliste indépendant « Belgo-Luxembourgeois

Si le monde des crypto-actifs peut sembler complexe, voire quelque peu mystérieux, la conférence devant les membres d’Ecofin Club Luxembourg donnée le mois dernier par Me Typhanie Afschrift a eu le mérite de rendre cet univers, et toutes ses implications, notamment fiscales, davantage accessible.
En décrivant les implications fiscales qui entourent ces nouveaux acteurs du marché, l’orateur ouvre des perspectives à ceux qui souhaiteraient investir dans ces actifs cryptos.
Qu’est-ce qu’un actif crypto?
D’emblée, l’avocate, inscrite notamment au Barreau de Luxembourg, nous a éclairé sur les différents types d’actifs cryptos :
- les cryptomonnaies : des actifs comme le très connu Bitcoin, qui ne reposent pas sur des valeurs réelles.
- les crypto-actifs adossés : ces derniers sont sans doute un peu plus «rassurants», étant soutenus par des biens tangibles.
- les jetons d’investissement (token) : des produits qui représentent des droits financiers, utiliser par exemple pour diversifier un portefeuille.
- des avoirs virtuels : ces types d’actifs s’ancrent dans le métavers, une dimension numérique «où tout est possible»
Volatilité et blockchain
Le Bitcoin, souvent critiqué pour sa volatilité, est un bon exemple. Me Afschrift souligne toutefois que cette instabilité ne concerne pas que les crypto-actifs, certaines monnaies traditionnelles ( la livre libanaise est incidemment citée) pouvant, elles aussi, connaître «de vertigineux écarts.» L’oratrice enchaina ensuite sur la technologie de la blockchain (registres distribués) qui n’aurait pour elle que des avantages pour le monde financier. Et Me Afschrift de détailler plusieurs de ces avantages : la sécurité renforcée (plus de tranquillité d’esprit grâce à la décentralisation et à la protection des transactions), la contraction des intermédiaires (processus plus rapides et moins de coûts pour les banques) ou encore une meilleure liquidité «puisque tout le monde a accès à cette technologie, ce qui favorise l’inclusion financière.»
Pas de doute pour la fiscaliste: «La blockchain est une opportunité plutôt qu’une menace pour le secteur bancaire».