Les pouvoirs publics et l’Union Européenne doivent
faire un sérieux examen de conscience !

1. Leur soutien aux agriculteurs coûte 35 à 45% du budget total.

Le problème n’est pas le soutien, mais la manière dont cet argent est distribué, et utilisé.

2. Les subsides depuis les années 50 !

Sans eux, la plupart des produits européens ne se vendraient pas sur le marché !
Les aides ont changé depuis les années 50 et sont moins équitables.
il y a de plus en plus de conditions pour obtenir ces subventions.

3. Les règlementations trop restrictives.

C’est une économie de bureaucrates qui ne favorisent pas les entrepreneurs, comme les agriculteurs. Leur concept, « From farm to fork » veut tout contrôler et réglementer de la ferme à l’assiette, sans compter les coûts et la lourdeur de ces contrôles, pour les agriculteurs et les contribuables.

Or dans le marché agricole, il faut être flexible, car c’est l’offre et la demande qui fixent les prix.

Il faut inciter les agriculteurs à :

– se moderniser
– penser à leur rentabilité

ce sont des indépendants, ils ne devraient pas attendre des aides de l’État pour survivre.

𝐂̧𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝟓𝟎 𝐪𝐮𝐞 𝐥’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐞𝐭 𝐥’𝐔𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐨𝐧𝐭 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐭𝐞́𝐬, 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐥𝐠𝐫𝐞́ 𝐞𝐮𝐱.

Comme si les pouvoirs voulaient en faire des fonctionnaires SANS les avantages des fonctionnaires, bien sûr !

Sans parler de la mode du « Green Deal » 𝐮𝐧 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐮𝐧𝐢𝐭𝐢𝐟, qui met les agriculteurs encore plus sous pression de respecter de tas de conditions et contraintes avec les coûts qui les accompagnent !

Par exemple :

L’Europe voulait 2x moins de pesticide. Ok, cela engendre une diminution de la production.
Pourtant, les couts restent égaux, voir augmentent (électricité, réglementation).
Conséquence : moins de produits disponibles sur le marché. Donc, le prix augmente.
Les familles, devront-elles payer 10€ / kg de pommes de terre ?

Autre exemple :
Certaines terres doivent être mises en jachère selon les règles écolos.
Cela équivaut à une perte sèche pour les agriculteurs !
Diminution de revenus.

Bravo aux agriculteurs de manifester, car beaucoup d’entrepreneurs ne le font pas !

Courage à eux !

C’était l’objet de ma carte blanche sur Radio Judaïca Bruxelles
Willy Borsus

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