Les comportements interdits se multiplient comme des bactéries !
Qui va surveiller la bonne conduite des citoyens ? L’Etat ?
Non, les entreprises ! Comme les banques, par exemple. Et ceci coûte cher.
Faire respecter les règles et surveiller les comportements,
cela demande beaucoup de travail.
La police, les communes, l’Etat.
Mais lorsque cela ne suffit pas, l’Etat délègue et pas à n’importe qui !
Depuis une trentaine d’années, les Etats ont trouvé une arme de surveillance très efficace :
-> charger des entreprises de faire le travail de contrôle à leur place, gratuitement, et sous peine de sanctions !
Les plus lourdement soumises à ce système, ce sont les banques !
Et ce, dans le cadre de la législation anti-blanchiment extrêmement rigoureuse.
Elles doivent respecter des dizaines de milliers de pages de réglementation mais aussi veiller à ce que leurs propres clients respectent les lois,
et à les dénoncer dans le cas contraire.
Ce système a des coûts multiples.
1 – Beaucoup de clients perdent confiance en leur banque.
Ils ne leur disent plus la vérité, de peur de leur fournir des informations contre eux-mêmes.
Les banques ne connaissent plus l’exact patrimoine de leurs clients et sont susceptibles de leur donner de mauvais conseils.
2 – Beaucoup clients qui déclarent leurs comptes étrangers n’osent plus ramener les fonds en Belgique.
Même s’ils ont procédé à des régularisations !
Ils ont peur de réactions excessives de la part des banques.
On a déjà vu des banques fermer les comptes de leurs clients sans raison !
3 – Sans compter les coûts des logiciels spéciaux et de formation du personnel
Dans un seul but : que (presque) rien ne leur échappe !
Il est évident que les banques se demandent comment supporter ces coûts supplémentaires.
-> Aujourd’hui, la banque ING a décidé de facturer ces coûts à une partie de ses clients.
C’est une redevance pour financer le coût du compliance.
C’est un service facturé et payé, leurs clients ne veulent pas de cette double peine !
Une somme qui peut aller jusqu’à 500€ par an.
En bref : ce sont, au final, les clients, les contribuables qui payent le coût de cette surveillance excessive.
En plus de payer leurs impôts, bien sur.
C’est l’objet de mon article Opinion paru dans le Trends Canal Z