Dans son édition du 8 septembre, le magazine Trends-Tendances publie un intéressant article de Sébastien Buron, intitulé « Le pardon fiscal ne fait plus recette ».

 

>> On trouvera cet article en annexe.

 

Sur la base d’une interview de Typhanie AFSCHRIFT, le journal constate que les chiffres de l’amnistie fiscale (DLU 4 actuellement) sont de plus en plus faibles. Visiblement ce mécanisme n’a plus de succès.

Cela est sans doute dû, comme dit dans l’interview citée, au fait que la plupart des personnes détenant des capitaux à l’étranger les ont déjà régularisés, et au fait, que pour les autres, les conditions financières de la régularisation sont beaucoup trop lourdes, comme nous l’avions déjà annoncé dès le début.

Cela ne signifie pas nécessairement que l’amnistie fiscale soit à écarter pour tout le monde. Il existe encore quelques catégories de contribuables, notamment ceux qui peuvent justifier de l’origine des fonds qu’ils détiennent, ou encore ceux qui doivent absolument rapatrier des fonds en Belgique, pour lesquels le coût de l’amnistie fiscale peut être relativement raisonnable.

Pour les autres, il faut se souvenir qu’il n’est pas interdit de détenir des comptes à l’étranger, mais dans ce cas, il faut impérativement en déclarer l’existence et les revenus. D’ailleurs, dans la quasi-totalité des pays, il y aujourd’hui un échange de renseignements automatique, qui fait que l’administration fiscale connaît vos avoirs à l’étranger. Chacun peut d’ailleurs savoir ce qu’elle sait par le biais de son compte MyMinFin.