Vrai ou faux ?
Pour arriver à ce résultat, le Parti du travail a comparé les bénéfices de l’ensemble du groupe, avec les impôts payés… en Belgique.
Or, si l’on tient compte des impôts payés par l’ensemble du groupe,
Colruyt a payé des impôts de 24,8 % de ses bénéfices.
↳ Soit pratiquement, ce que Colruyt groupe aurait payé s’il n’avait d’avoirs qu’en Belgique où le taux est de 25 %.
Ce n’est pas une “erreur de raisonnement”, comme l’a reconnu le PTB !
Mais purement une information fausse !
Une fake news !
Le problème est que certains journaux ont repris passivement les chiffres du PTB. Et malheureusement, il restera toujours quelque chose dans les esprits quant au groupe Colruyt.
Le PTB essaie de rattraper le coup, en disant : Colruyt a bénéficié d’une “niche fiscale”. La seule chose dont cette société a profité, c’est du régime, obligatoire dans toute l’Europe, de la directive “mère-fille”. Celle-ci prévoit que lorsqu’une société fille a déjà payé des impôts sur ses revenus et elle peut distribuer ceux-ci à sa société mère.
Et éviter la double imposition !
Payer deux fois des impôts sur le même bénéfice n’a aucun sens, bien sur ! (comme je vous l’expliquais hier, d’ailleurs)
Là où le PTB a raison est que Colruyt comme d’autres grands groupes bénéficient de cet accord « mère-fille ». Les indépendants personnes physiques ne peuvent pas en bénéficier.
Ce qui est un non-sens total !
𝐍𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭-𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧 𝐛𝐞𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐚𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐞𝐮𝐫𝐬,
𝐭𝐨𝐮𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐢𝐦𝐩𝐨̂𝐭 𝐝𝐨𝐮𝐛𝐥𝐞 ?
Si un impôt est déjà payé, pourquoi le payer une deuxième fois ?
Pour remplir les caisses de l’Etat ?!
C’était l’objet de mon article « Opinion » dans le Trends Canal Z